Une restauration d'ampleur
L’église Saint-Kilien dont les premières fondations datent du VIIe siècle est un véritable trésor dans notre patrimoine local qu’il est nécessaire de sauvegarder.
Compte tenu de l’ampleur de la restauration à entreprendre et de son coût total estimé à 1 433 865.02€ TTC, un plan pluriannuel a été mis en place.
Il se décline en 3 phases reprenant à chaque fois de la taille de pierre, de la couverture et de la charpente :
> La 1ère phase : restauration du clocher et de la façade occidentale ;
> la 2ème phase : restauration de la nef ;
> la 3ème phase : le chœur (restauration des vitraux).
Les travaux de la première phase se sont achevés avec un symbole :
la repose du coq gaulois au sommet du clocher.
Le Conseil Municipal, Jean-Claude Lavigne, Jean Dubois le doyen de la commune posent avec le nouveau coq
Un nouveau coq !
Monsieur le Maire Jean-Michel Desailly a pris la parole pour rappeler les étapes franchies dans la restauration de l’église (décrites précedemment) et présenter le nouveau coq. Il a notamment expliqué les raisons du remplacement de l'ancien qui surplombait la commune depuis 1958/1959 :
"C’est un nouveau coq car les normes en vigueur imposent qu’il soit muni et serve de paratonnerre".
De ce fait l'ancien coq sera conservé et exposé prochainement à la Mairie.
Les traditions respectées
Un peu d'Histoire, que représente le coq ?
Pourquoi le trouve t-on au sommet des églises ?
Dans la tradition chrétienne l’animal, dont le chant annonce le lever du soleil, symbolise le passage « des ténèbres à la lumière ». Cet oiseau solaire serait ainsi un symbole de résurrection et de protection.
Il est aussi un symbole monarchique et républicain.
En effet, le coq se trouve attaché aux rois de France à partir de la Renaissance. On retrouve la représentation de l’animal à leurs côtés sur des gravures ou des pièces de monnaie. Sous Louis XIV, le coq rejoint l’emblème de la royauté, la fleur de lys, sur des motifs encore aujourd’hui présents au Louvre et à Versailles.
Après la Révolution, le coq apparaît coiffé d’un bonnet phrygien sur certains écus, avant d’être mis de côté par Napoléon, qui lui préfère l’aigle, pour représenter son empire. Mais dès la révolution de 1830, le coq gaulois revient et restera l’un des principaux symboles du pays, traversant les régimes et se trouvant à la fois sur l’une des entrées de l’Élysée ou au sommet de nombreux monuments aux morts.